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On nous a habitués à la facilité, à la passivité, à accepter la façon dont fonctionne le monde telle quelle, à ne pas chercher d’alternatives. Aujourd’hui, on réalise qu’il faut tout repenser. Ça semble impossible à un individu isolé. Mais si on comprend que c’est déjà nous, le peuple, qui faisons déjà tout, on réalise qu’il faut seulement reprendre l’initiative sur les décisions, injecter de l’intelligence collective et de la coordination décentralisée dans notre façon de gérer le bazar, et se débarrasser de cette classe de parasites qui se maintiennent aux contrôles en nous faisant sentir impuissants. Y’a du pain sur la planche, ça, y’a pas de doute, mais de plus en plus de gens s’engagent dans la bonne direction. Ça, c’est complètement inédit. Pendant des décennies, la conscience n’a fait que reculer. Aujourd’hui, pour une part substantielle de la population, elle est repartie en avant.

La vérité n’est pas une destination, un point fixe. C’est un chemin, avec ses passages périlleux, avec ses croisements incertains. De plus en plus de gens sont engagés sur ce chemin. Il s’agit de s’épauler et s’encourager mutuellement à persévérer. De réveiller ceux qui sont campés le long du chemin pour les convaincre de poursuivre la route. D’admettre quand on s’est égarés sur la mauvaise route pour avertir les autres voyageurs des écueils qu’elle leur réserve s’ils ne font pas gaffe. Y’a pas qu’un seul chemin pour se rendre, et chacun doit trouver celui qui lui convient le mieux selon ses capacités, la difficulté du terrain… (C’est une allégorie, mais je pense qu’elle tient la route !)

« La légende du 100e singe » expliquée par Idriss Aberkane (à 9:55) : https://youtu.be/_Ok3IeQmapc?si=fD-bPntfo6BWyox5&t=595 🐒

(réf. 20220512 fieldnotes.md)